Qui ne connaît pas la série découvre un monde fantastique où les démons hideux sont au service de prêtres cruels, où les maîtres sont sous l’emprise de leur plaisir égoïste, où enfin tout est laid et vulgaire : les personnages, les monstres, les dessins, les situations… Les couleurs peu avenantes rappellent celles des offset des années cinquante. L’argument lui-même servant de support à ce fatras, la fermeture des portes de l’enfer par le camp du héros, est dérisoire et d’une vacuité désespérante parmi une débauche de combats. Quel énorme travail graphique pour un résultat peu convaincant !
La Porte des Enfers. (Chronique de la Lune Noire ; 12.)
FROIDEVAL François, PONTET Cyril