Dans le grand nord canadien, Ovide recherche Gédeon son jumeau disparu. Sur le « Lac à l’ombre » il croise une sirène enjôleuse et débarrasse le pays du monstre maître des lieux. Hélas, aux dires de la vieille Adelaïde, cet ennemi était, contre toute apparence, un protecteur, gardien d’une mystérieuse porte derrière laquelle serait tapi un fléau capable d’anéantir toute l’humanité. Tandis que les villageois persuadés de la présence d’un trésor s’attaquent à la porte, en Irlande un ivrogne, craint comme la foudre, s’apprête à entrer en scène. De leur côté, l’extravagante Oriance, Tom et sa fille Lili visitent une tribu amérindienne pour percer le mystère de la porte.
Réédité, le tome1 La bête du lac paru en 2011 (Glénat Québec) connaît désormais une suite. Le récit entre immédiatement dans le vif du sujet. Le ton, souvent familier et drôle, sert un scénario rythmé où chaque protagoniste ajoute du piment dans la sauce. L’aventure, teintée de croyances amérindiennes et de traditions celtiques, connaît moult rebondissements sans en avoir fini avec le, ou les, mystères sous-jacents. Il y a de quoi faire pour la suite de cette série fantastique. Plutôt classique, le trait maîtrisé, dynamique et net contribue à rendre le récit goûteux et savoureux.