La porteuse de mots

En 1499, Pernelle arpente les rues de Paris comme porteuse d’eau. Elle ne rêve que d’une chose : apprendre à lire. Mais sa famille est très pauvre et son père meurt rapidement. Elle fait la connaissance d’Enzo, jeune étudiant italien qui lui enseigne lecture et écriture. Sa mère est accusée de sorcellerie, son fils ayant les yeux de couleur différente. Sa chance aidant, Pernelle travaille chez une graveuse d’ivoire, puis chez un imprimeur-libraire. Elle accompagne ensuite son frère à Venise où il va consulter des médecins pour connaître l’origine de son anomalie. Ils vont tous deux travailler chez Aldo Manuzio, célèbre imprimeur. Le récit mélange personnages fictifs ou réels, comme Érasme, Aldo Manuzio ou Antoine Vérard, l’imprimeur. Les différents métiers exercés par Pernelle :porteuse d’eau, graveuse sur ivoire, imprimeur, sont décrits avec force détails, ainsi que la vie dans les rues du Paris de 1500 ou les procès faits aux animaux qui ont commis des forfaits. Pernelle fait preuve de ténacité et de constance. Mais l’abondance des descriptions et l’enchaînement idyllique des événements amoindrissent l’intérêt d’un récit instructif sur cette période de l’histoire.