Bergman est chargé par sa société spécialisée en divertissement d’étudier la transformation d’un ravissant château XVIIIe en parc d’attractions. Le dernier visiteur parti, il s’enferme pour trois mois dans un pavillon où le seul lien avec l’extérieur est le téléphone, le seul ami son magnétophone. Grâce à la fréquentation de Pechnatz, l’homme d’entretien, et de la bibliothèque, il s’imprègne de la vie des anciens propriétaires, revit des événements tragiques, subit la tempête, se perd dans les dédales de cette demeure hantée. Il finit par s’identifier à certains membres de la famille ou au « Jack » du film « Shining » qui obsède Pechnatz.
Voie express (NB mars 2003) souffrait déjà d’incohérence. Cette satire manichéenne de notre société se noie dans une intrigue labyrinthique et finit en pirouette. Fantômes et évocations historiques trop longuement relatées font perdre le fil du récit et l’intérêt s’évanouit.