NoĂ«l approche Ă Uppsala (SuĂšde) et la municipalitĂ© sâefforce de dĂ©gager la neige tombĂ©e en abondance. Sous lâĂ©norme amas est retrouvĂ©, horriblement mutilĂ©, le corps de John, un chĂŽmeur passionnĂ© de poissons africains, notamment les « princesses du Burundi ». DĂ©pourvus dâindices probants, les policiers orientent leur enquĂȘte vers les relations douteuses de la victime, particuliĂšrement son frĂšre toujours Ă la limite de la dĂ©linquance, et un jeune dĂ©jantĂ© qui veut jouer les justiciers.
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On ne peut parler de suspense angoissant tant le rĂ©cit est ralenti par la longue Ă©vocation du passĂ© des personnages et le portrait de chaque policier, y compris celui de la commissaire rĂ©currente, Ann Lindell, au rĂŽle plus effacĂ© que dans les romans prĂ©cĂ©dents (Le cercueil de pierre, NB novembre 2008). Les nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă lâĂ©volution de la sociĂ©tĂ© suĂ©doise â xĂ©nophobie, relĂąchement du service public, sort des nouveaux pauvres â et une certaine sentimentalitĂ©, surtout dans les multiples retours en arriĂšre, affadissent le propos dâun roman Ă lâintrigue cahotante.