La Prisonnière du diable

Mai 1494. En Égypte, une célèbre roue de pierre (pieusement surveillée) s’arrête pour livrer le nom de celui ou celle qui doit mourir pour préparer l’avènement du diable sur terre… Un mois plus tard, Hersande, révérende mère du sanctuaire Notre-Dame à Utelle, au-dessus de Nice, reçoit le message délivré par la roue et le nom désigné la plonge dans un dilemme cornélien…  Ce nouveau roman médiéval de Mireille Calmel (Les lionnes de Venise, HdN décembre 2017) entraîne dans un suspense complexe, où les nombreux personnages jouent souvent un double jeu (et l’on ne sait plus auquel se fier) ; la magie noire est omniprésente et l’auteur ajoute au fantastique des scènes de tortures cruelles et et de sexe exacerbées… L’héroïne est poursuivie par le malheur ; une scène apocalyptique termine l’histoire… Appuyé sur une légende médiévale, ce livre fertile en scènes rocambolesques peut plaire à ceux qui aiment trembler aux récits fantastiques où le diable et la Madone s’affrontent. (E.L. et A.Be.)