Dans le village du Cantal de Saint-Martin-le-Bel, deux familles paysannes se côtoient ; François, le fils du riche fermier, vendeur de bétail, regarde d’un peu trop près sa jolie voisine, Anne-Marie, d’une ferme plus modeste, et lui fait un enfant. Le père du jeune garçon, furieux à l’idée d’une mésalliance, envoie son fils chez des paysans qui font estiver leur troupeau dans les alpages. François découvre la rude vie des vachers mais aussi l’amitié de ses compagnons peu loquaces et gagne en maturité. Quelques mois plus tard, il rentre dans son village et affronte son père.
L’auteur campe ses personnages dans une langue qui convient au genre, la vie quotidienne est contée avec minutie. Quelques jolies descriptions de paysages et l’évocation intéressante de la vie des fermes dans les années cinquante, avant la mécanisation de l’agriculture, caractérisent ce roman de terroir plein de bons sentiments, écrit par un Auvergnat amoureux de son pays.