La promesse d’Oslo.

Divorcée, cuisinière dans une maison de retraite, Sharon a la douleur de perdre son seul fils, tué à vingt ans lors d’un attentat suicide dans un bus à Tel-Aviv. Anéantie, elle choisit de renouveler son environnement en déménageant. Nouveaux voisins. L’idée lui vient d’avoir un enfant par insémination artificielle mais, de stricte obédience religieuse, elle hésite. Un rabbin qui sait jouer avec la loi lui conseille d’aller le faire à Oslo en Norvège. Pourtant une solution bien plus proche et tout aussi originale pourrait lui apporter le bonheur.Une écriture vivante et généreuse sous-tend cette jolie histoire où l’amour de la vie veut l’emporter sur le deuil, les normes religieuses et les codes sociaux. C’est à une plongée réussie et attachante dans la culture juive et l’actualité israélienne que nous invite l’auteur, même si on peut rester dubitatif sur son épilogue un peu provocateur. Un roman à la lecture facile qui confirme la maîtrise d’écriture de Un amour sans résistance (NB novembre 2003).