La petite fille pressée n’a pas vu bébé lézard en refermant d’un coup sec le tiroir. La queue tranchée net, l’animal s’en va gémissant retrouver sa mère qui, pour le rassurer, lui parle d’un nouveau style. Petit lézard, qui n’a pas bien compris, tente d’acheter la queue de l’écureuil qui en a trop besoin, de la vache à qui elle est indispensable pour chasser les mouches. Chiens et chats sollicités à leur tour refusent mais l’éléphant lui donne un bon conseil.
Le conte adopte la forme d’une randonnée au texte gai, vivant, plaisant à lire à haute voix ou à conter, servi par une illustration faite de collages aux couleurs chaudes. Les déclinaisons de jaune, ocre, rouge, les singes dans le cocotier et l’éléphant paré pour la fête emmènent le lecteur vers le pays des vaches sacrées. En fin d’album, une courte page documentaire explique la raison de cette particularité des lézards de perdre leur queue.