Rentrée des classes à l’école Saint Ambrose. Les mères de famille créent un comité de collecte de fonds pour aménager une bibliothèque. Les bonnes volontés du quartier sont mobilisées et les tâches réparties par Béa, l’organisatrice incontestée de cette « ruche ». Rachel, séparée de son mari, évincée du groupe, est choisie par le directeur de l’école pour concevoir une fresque. Chacune tente de trouver sa place : Bubba la riche, Heather la timide, Melissa la nouvelle, Georgie dans son chaos domestique. Des alliances mais aussi des hostilités voient le jour jusqu’à battre en brèche le leadership de Béa. Dans ce premier roman, les portraits brossés à grands traits relèvent davantage de la caricature que de la comédie. Les dialogues nombreux utilisent un vocabulaire plat et parfois grossier sans affiner les profils psychologiques. L’action au cours de l’année scolaire s’inscrit, avec un rythme haché, dans un milieu britannique replié sur lui-même. Le chômage, le suicide, le dilemme féminin entre vie professionnelle et maternité sont esquissés sans émotion, laissant le lecteur sur sa faim.
La reine des abeilles
HORNBY Gill