Et si Alexandre le Grand n’avait pas tranché le noeud gordien ? S’il avait fondé une dynastie millénaire et uni les civilisations grecque et indienne ? Voilà le point de départ original de cette uchronie -passé reconstruit. Postulat d’où découle le maintien des préjugés des uns -mépris des Barbares et de la technique, et des autres – castes rigides et intouchables exlus de la société. Deux formes d’esclavage où le travail de l’homme permet d’oublier le développement technique. Vrai roman d’aventure qui renoue avec l’épopée du conquérant macédonien et mène du pays des Celtes aux rives de l’Indus. L’empire voit s’affronter le frère du souverain assassiné et sa fille, l’immobilisme traditionnel et sa remise en question au nom du progrès prôné par la Compagnie des Indes des Inghis (Anglais) et de la justice sociale, libérant au passage esclaves et parias. L’héroïne belle, majestueuse et intrépide, et l’aventurier, genre de James Bond au service de sa princesse, ont tout pour captiver malgré l’exotisme déroutant des références sanscrites et une démonstration historique plus amusante que convaincante.
La reine des lumières
MAUMÉJEAN Xavier