Mario tient une boutique de pianos, en compagnie de son ami le manchot virtuose. Avec son concours, il espère attendrir la belle catcheuse Bérénice, mais doit subir une réaction aussi violente qu’inattendue. Un jour, il est convoqué par ses cousins mafieux, dirigés par le tout jeune Enzo. Il doit porter une lettre sur une île voisine. Dès lors, tout dérape. C’était un piège, pour éloigner Mario et transformer son magasin en arcade de jeux. Le voyage est périlleux et l’accueil par Piccolo franchement hostile. De ce dernier, autrefois trucidé par Enzo, il ne reste que la tête, montée sur une prothèse, mais quelle hargne !
Après un début relativement paisible, l’histoire et le dessin versent rapidement dans l’humour fantastique et le burlesque. L’image, très inventive, multiplie les fantômes amicaux, les usines mystérieuses, les catcheurs agressifs et les pianos roulants. Le récit déroule avec méthode les situations les plus saugrenues. Un peu énigmatique, la chute laisse espérer une suite à ces aventures extravagantes. (P.P. et A.R.)