Dans ce livre d’entretiens, Nicolas Sarkozy, qui fut ministre de l’Intérieur et ministre des Cultes de 2002 à 2004, explique sa position vis-à-vis du « fait religieux ». Selon lui, la religion est un apport bénéfique à l’homme auquel elle donne un sens, une éthique et surtout une espérance. La République ne peut donc se contenter d’une « indifférence polie » envers ces citoyens responsables et se doit d’aborder ce fait dans un esprit positif et actif. Aussi a-t-il tenté d’instaurer un dialogue apaisé avec ses représentants, ceux de l’Église catholique en particulier. Il s’est notamment soucié des cinq millions de musulmans vivant en France et a tout fait pour rassembler les différentes fédérations islamiques sous la bannière d’un Conseil français du culte musulman (CFCM). Plus généralement, il propose d’ajouter un complément à la loi de 1905 sur la laïcité qui ouvrirait des possibilités de coopération entre les grandes religions et l’État. C’est un pari que Nicolas Sarkozy soutient avec des arguments simples et inédits. Chacun appréciera selon sa sensibilité, mais le propos très clair et novateur mérite attention.
La République, les religions, une espérance.
SARKOZY Nicolas