Un journaliste en mal de copie tente de découvrir les secrets du causse Méjean. Il s’ennuie plutôt, même s’il sait observer la nature. Très peu d’humains : un berger et ses aides assez primitifs, une féministe rescapée du Larzac hébergeant de jolies filles et deux voyageurs suspects, un propriétaire foncier détestant le berger et plantant des pins noirs qui détruisent l’écosystème, et une ravissante archéologue. Rien que de très attendu : le conflit exacerbé fait monter la tension, le journaliste est tellement médiocre que ses échecs, prévisibles, laissent indifférent. L’archéologue est téléguidée, le dénouement fait un flop… L’histoire est moins prenante que dans L’Armoire allemande (NB novembre 2013). Reste le décor, original, majestueux, attachant, mais peu servi par le style raisonneur de l’ouvrage, son absence de poésie et son ton sarcastique. Dommage pour un bon écrivain régionaliste !
La Retournade
MALAVAL Jean-Paul