La rivière du pardon

Vers 1910, les jumeaux Schuster, tout en travaillant à l’usine De Dietrich, gèrent la ferme familiale et l’élevage de chevaux dans un village alsacien. Une opportunité de travail chez Louis Renault à Paris se présente pour Constantin. La guerre de 1914 bouleverse leur vie, d’autant qu’Hippolyte n’est pas mobilisable, à la suite d’un grave accident. L’existence si différente des deux frères, aux caractères tellement dissemblables, mène à leur séparation presque totale jusqu’à un drame inévitable. Martial Debriffe a écrit plusieurs ouvrages dont des biographies. Sur fond de première guerre mondiale, cette histoire de frères jumeaux – l’un séducteur, superficiel, égoïste, arriviste et l’autre, solitaire, introspectif, foncièrement honnête, attaché aux traditions et aux valeurs anciennes – n’est pas vraiment convaincante tant les caractères sont outrés et les ficelles un peu trop grosses. Reste que les nombreuses péripéties et le dénouement révélant un secret de famille plus que surprenant entretiennent malgré tout l’intérêt.