La Ronde de nuit

BESSA-LUÍS Agustina

Martinho, héritier d’une riche famille de bourgeois portugais, est élevé dès son enfance par sa grand-mère, Maria Rosa, une femme peu ordinaire, qui vivra avec lui jusqu’à ce qu’elle meure à un âge avancé. Le caractère et le comportement étranges de Martinho sont le résultat de cette éducation et de sa fascination pour « La ronde de nuit », tableau de Rembrandt en possession de sa famille depuis toujours, sans que l’on sache s’il s’agit de l’original ou d’une brillante copie.  À l’instar de L’Âme des riches (NB décembre 2005), ce roman est encore une étude de moeurs de la société portugaise des cinquante dernières années. Avec humour et un sens critique aigu, des réflexions pertinentes, personnelles ou reprises d’autres auteurs, Augistina Bessa-Luís continue sa recherche existentielle sur les hommes et les femmes, leurs motivations, leurs relations entre eux, leur attrait pour l’argent ou le pouvoir. Rien de très nouveau. Beaucoup de détails, de retours en arrière, d’éparpillement.