Élise n’arrive pas à faire la roue ! Quand son professeur de gymnastique lui explique que c’est comme dans la vie : il suffit de se lancer, c’est pour l’adolescente l’occasion de se remettre en question. Elle est moins brillante que ses amies, moins douée que sa petite soeur, les garçons ne s’intéressent pas à elle et elle n’ose pas dire plus de deux mots à Damien… Alors elle s’acharne sur son programme de gymnastique. Quand sa mère se retrouve à l’hôpital, elle s’aperçoit qu’elle compte pour ses camarades, sa famille, et surtout à ses propres yeux.
Élise est une fille responsable : elle prend en charge une grande partie des tâches ménagères, sa mère étant débordée et son père toujours en voyage. Mais elle reste en retrait des autres et cette situation lui pèse. Il n’est pas certain que de savoir faire la roue arrange les choses, mais la métaphore réussit à Élise la courageuse. L’intérêt de ce premier roman, positif, encore assez démonstratif, est de prendre le mal d’adolescence à la racine, ce qui n’est pas courant. À partir de 10 ans.