Du 8 janvier au 14 février 1990, la narratrice raconte l’arrivée de Karim réfugié du Liban à l’école polyvalente de Montréal. Nancy le trouve beau, Dave déclare que c’est un sale Arabe… Retour en arrière : juin 1989, Beyrouth, où sévit la guerre totale. Les bombardements s’intensifient, la vie est intenable, mais Karim aime Nada et la rejoint dès que possible. Un jour, l’immeuble est complètement détruit, seuls Maha, sa soeur de treize ans et leur petit frère de six mois ont survécu. C’est le début d’une incroyable aventure dans laquelle Karim va accompagner Maha et le bébé sur la route de Chlifa, à travers les montagnes.
Ce récit ambitieux à la construction complexe aborde de nombreux thèmes – le racisme et la guerre – donne des pistes de réflexion. Mais il reste un roman d’aventures avec cette longue et dangereuse traversée du Liban à travers les montagnes, partie la plus passionnante mais à peine supportable avec l’accumulation des épreuves, de la violence donnant lieu à des passages très réalistes.