Dans la rue des étoiles, Oskar, son grand frère Bossie et leur amie Camille sont perchés sur un mur qui surplombe un dépôt de ferraille dont ils ont fait leur « local ». Dans la chaleur des vacances d’été, les enfants passent le temps. Ils se racontent des blagues, se fâchent, se réconcilient, observent le couple de ferrailleurs et les rares passants – une vielle dame et son chien, une fille aux longues jambes et aux cheveux jaunes -, discutent sur la vie, la mort, l’amour, les adultes….
Racontée par Oskar, petit garçon sensible et émouvant, l’histoire se situe au-delà du mur. En plusieurs courts chapitres, ce roman traite de l’amour fraternel, de l’amitié mais aussi de l’angoisse et de l’absence – la mère des garçons est partie en Italie « faire le point sur sa vie » –, de la mort aussi, celle de la tante de Camille. Dans une écriture singulière, à la fois poétique et humoristique, l’auteur déploie une série de scènes touchantes et aussi étonnantes. Pourtant, malgré une langue riche et suggestive, l’ensemble est un peu décousu et déconcertant.