La saga (Moi, Dragon)

GIMENEZ Juan

ChĂąteau de Rosentall, 1280. Ferdinand Belmonth rĂšgne depuis 20 ans sur le royaume de Ferona dont il s’est emparĂ© les armes Ă  la main. Alors que se prĂ©parent les festivitĂ©s destinĂ©es Ă  cĂ©lĂ©brer l’anniversaire du roi, ce passĂ© de violence et de feu resurgit. Des mercenaires conduits par la redoutable Made Troffen viennent rechercher un secret cachĂ© depuis vingt ans au plus profond des caves du chĂąteau tandis qu’au loin un volcan s’éveille annonçant le retour d’un dragon.

 

RĂ©cit fantastique et d’aventure, Moi, Dragon vaut essentiellement par le dessin de Juan Gimenez. Qu’il s’agisse des rivalitĂ©s pour le trĂŽne entre familles fĂ©odales, de la lutte entre les magiciens et les prĂȘtres, de l’apparition des dragons, le rĂ©cit dĂ©cline successivement les fondamentaux du rĂ©cit d’heroic fantasy sans originalitĂ© excessive. Mais l’ensemble est magnifiĂ© par le dessin superbe de Juan Gimenez. À l’aise dans les scĂšnes intimes ou d’intĂ©rieur, il explose vĂ©ritablement dans  l’illustration des combats Ă©piques et de la furie humaine. La mise en couleurs renforce la qualitĂ© du dessin qui porte l’essentiel de l’intĂ©rĂȘt de cette intĂ©grale. (A.R. et D.L.)