Où l’on voit d’Artagnan et consorts, témoins « privilégiés » de l’assassinat d’un doge de Venise, partir pour la Sérénissime afin d’y déjouer un complot. Il leur faudra, en passant, régler son compte au caïd local qui se fait appeler « Il Sventratore ».
Si l’oeuvre d’Alexandre Dumas est résolument à classer parmi les grands intemporels, il n’en sera pas de même de cette série qui s’empare des mousquetaires de notre enfance pour les transplanter dans des aventures « revues et corrigées » qui se veulent exotiques et n’ont aucune saveur.
Les caractères des personnages sont bâclés : qu’en est-il de leur légendaire amitié et de leur solide sens de l’humour, réduits ici à vulgaires ripailles et paillardises ? Les dialogues minimalistes et peu raffinés ne valorisent en aucune façon le scénario. Le graphisme aux traits grossier, hachuré de noir, et aux couleurs désespérément sombres, ne fait qu’augmenter l’impression globale de manque de délicatesse de ce deuxième volume.