En 1908, un étudiant et une dame plus âgée sont dans une villa de Marseille. Lorsque des coups de feu éclatent, les voisins accourus découvrent l’homme ensanglanté mais vivant, habillé, un révolver à la main, la femme morte, étendue nue sur le lit. Elle est l’épouse du sévère professeur Casals qui défend la moralité de sa femme, la déclare non consentante, et accuse le jeune homme de l’avoir hypnotisée. Raoul, reporter au Petit Provençal, n’est pas convaincu.
Mollement conduite et sans grands rebondissements, la narration se perd en descriptions de la ville, des environs, de petits événements sans rapport avec l’énigme et en conversations bavardes. L’introduction de régionalismes, de quelques expressions vulgaires et de grivoiseries sensées donner de la couleur au récit ne relève pas vraiment un style plutôt plat. L’intrigue ne tient pas le lecteur en haleine et la conclusion surprend peu.