La sorcière de Porquerac

Au début du XVIe siècle, dans le petit village de Porquerac, une très jeune femme, Camée, accusée de sorcellerie, est brûlée vive. Elle a dix-sept ans. On lui reproche d’avoir séduit Jehan, le fils d’un paysan, dont elle attend un enfant, et de l’avoir soigné au moyen de plantes et de rites mystérieux. Gontrand, le fils du seigneur, est à l’origine de cette condamnation : secrètement amoureux d’elle, il a voulu se venger de son mépris. Ce roman historique éclaire de manière vivante le phénomène de « chasse aux sorcières » déclenché par l’ignorance, la peur des comportements marginaux et la misogynie. Dans ce microcosme rural, il est impossible à l’héroïne dont la différence, le don de guérison dérangent, de résister face à l’autorité du seigneur. Celui-ci ne supporte pas que l’on trouble l’ordre public et, au terme d’un procès hâtif, il veut faire un exemple auprès de la communauté. Malgré le manque de suspense, le récit  est prenant, facile à lire, et les personnages sont attachants.