Athéna, qui vit à Londres, se découvre un penchant pour le mysticisme à travers le chant et la guitare, puis découvre l’extase à travers la danse qu’elle pratique avec les employés de sa banque. Mutée à Dubaï pour monter des opérations de spéculation immobilière, elle trouve la sagesse cette fois à travers la calligraphie. Edda, son initiatrice, qu’elle retrouve régulièrement, lui révèle sa capacité à rejoindre “sa Mère”. Dans sa quête de sagesse par la danse, elle envoûte une troupe de théâtre puis tout un quartier de Londres où elle devient la sorcière de Portobello.
L’itinéraire de l’héroïne se fait jour à travers les confessions des personnages qui l’entourent. Là s’arrête le savoir-faire de l’auteur dont le galimatias de mots soi-disant ésotériques ne convainc pas. Sous couvert de développer ses thèmes favoris, inspirés du syncrétisme new age, Coelho est allé trop loin dans le délire ou la mystification et le charme de ses débuts a disparu. Trouvera-t-il encore des inconditionnels ?