La spirale Mc Parnell (All Watcher I.R.S. ; 4)

À Rio de Janeiro, Mia (agent douteux du fisc américain) et son récent allié, le noir Shaba, s’interrogent sur l’intérêt d’acheter autant de terrains dans les favelas : des parcelles bien gardées par les vigiles du numéro 1 international de la sécurité. Son patron, Mc Parnell, prépare, apprend-on, une gigantesque et terrifiante arnaque immobilière, mobilisant des investisseurs aussi cyniques que riches : Romanovitch, l’oligarque du gaz russe, Petra Gore la tueuse, Parker Todd  le géant américain des médias et son épouse, Olga, la présidente de la Fondation Kazan Real Estate.

On n’aperçoit guère Larry, le chevalier blanc de la série. À peine le reconnaît-on d’ailleurs, comme les autres personnages, le tome ayant encore été confié à un autre dessinateur – au trait moins net et élégant – pour accélérer le rythme de publication. Aussi est-il compliqué de suivre la progression – bavarde – des différentes actions contées en parallèle. D’autant qu’à l’instar des autres volumes (Petra, N.B. septembre 2010), des pages présentent à nouveau  –ici en prologue- la scène capitale de la série : les retrouvailles de tous les protagonistes dans un sous-sol. Scène qui ne se dénouera à coup sûr qu’au septième et dernier titre ! Dommage, vivement l’intégrale !