La stratégie de Genève (d’après Robert Ludlum)

À Washington, des savants travaillant sur des projets ultrasecrets (substance capable d’effacer la mémoire cognitive, drones) sont enlevés. Le lieutenant-colonel Smith, ses compères de la CIA et une avocate belle et déterminée tentent de les retrouver. Qui sont leurs véritables ennemis ? Y aurait-il une taupe dans l’environnement très protégé des chercheurs ? De rebondissements en attaques, du Royaume-Uni à Genève et à Djibouti, la guerre technologique et bactériologique bat son plein dans un univers inquiétant.  Jamie Freveletti (La vengeance de Janus, NB mars 2015) poursuit son oeuvre d’écriture des ouvrages en projet ou inachevés de Robert Ludlum. Ce roman d’espionnage très actuel tient en haleine le lecteur d’un bout à l’autre, avec des poussées d’adrénaline. Piratages informatiques, recherche scientifique sur les substances toxiques, nouvelles technologies de guerre forment la trame de ce roman aux chapitres courts, au style journalistique enlevé. Certes, les situations improbables, les nombreux personnages – mais les « bons » s’en tirent toujours ! – et l’intrigue bien mince comptent sans doute moins que le rythme effréné, jusqu’à un dénouement apocalyptique et rocambolesque. C’est excessif mais on a passé un bon moment.  (C.M. et M.Bo.)