L’été est sans fin, et tout devient anormal. La végétation prolifère tellement qu’il faut bientôt arracher, sans discontinuer, plantes potagères ou fleuries, les insectes pullulent, les bois menacent le village. La situation est si grave qu’une partie de la population s’enfuit. Mais Nicolas et ses amis décident de défier la forêt, ayant découvert au coeur des bois une clairière et un ruisseau épargnés.Malgré l’étrangeté du climat détraqué (deux années d’été avant que n’arrive enfin un automne), aucun souffle ne soulève ce récit. La catastrophe est décrite sans amplitude ni élan, malgré la surabondance de qualificatifs et le style recherché. Les évènements se succèdent sans que naisse jamais le frisson de l’aventure, et le récit se termine en robinsonnade écologique simpliste et fabriquée.
La sylve profonde
BERTIN Roselyne