« On peut vivre sans richesse, presque sans le sou [âŠ] mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pasâŠÂ ». Ces paroles rappelleront peut-ĂȘtre aux anciens une chanson interprĂ©tĂ©e par Bourvil. Mais peu importe : le texte, mĂȘme sans la musique, a son rythme, son charme et sa profondeur. Les images espiĂšgles, lĂ©gĂšres, dessinĂ©es dâun fin trait noir avec des coins de ciel bleu partout et des fleurs ici et lĂ , racontent la vie, les petits bonheurs, les rencontres et mĂȘme les coups durs, bien plus supportables quand la tendresse est lĂ .
Si ce vĂ©ritable hymne Ă lâamour nâa pas pris une ride, câest bien que lâillustratrice a su y mettre sa tendresse et son humour, ainsi qu’une touche de modernitĂ©.