La tendresse du crawl

Tout à fait par hasard, elle retrouve à l’âge adulte un ami d’enfance, Gabriel. Après quelques rendez-vous ils vont devenir amants et vivre une grande passion. Le jeune homme aimerait connaître les errements amoureux de sa compagne avant leur rencontre. La jeune femme a très mal vécu la mort de son père adoré et, depuis, a eu beaucoup de difficultés à se fixer dans une relation durable. Au bout de neuf mois Gabriel lui annonce que leur relation est vouée à l’échec et la quitte.  Ce récit semble emboîter le pas de son précédent livre (Les guerres de mon père, NB avril 2018). Colombe Schneck, sous une forme apparemment autobiographique, parle de passion, de déception, de sa difficulté d’être bien dans sa peau, simplement. La natation qu’elle pratique grâce à son compagnon l’aide à retrouver un sentiment de bien-être, à revivre harmonieusement dans son corps. Le ton est juste ; les phrases courtes, le ton primesautier montrent la fragilité de cette femme en quête d’amour. Un roman mince dans la forme comme dans le fond. (E.Ca. et A.Le.)