Robespierre est considéré, avec ses alliés comme responsable de la Terreur et des exécutions, après décision expéditive des Comités de Salut Public, de septembre 1793 jusqu‘au 9 Thermidor an III (juillet 1794). L’Histoire ne peut être refaite et les faits sont incontestables. Plusieurs milliers de Français, désormais citoyens depuis la proclamation de la République, sont jugés ennemis de la Patrie, complices des armées étrangères qui franchissent les frontières, dangereux pour la cause du peuple. Les massacres et les exactions sont dénoncés, les assassins jugés. Beaucoup de légendes seront construites à partir de ces événements… L’histoire de la grande Terreur, étudiée comme événement révolutionnaire unique et isolé, est reconsidérée, dans cet ouvrage concis, sous l’angle de l’évolution des mentalités. Il reprend les décisions politiques après la mort du Roi, et cherche ce qui relève de la légende ou de la réalité des faits. Historien renommé (Robespierre, la fabrication d’un monstre, NB avril 2016), ancien directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française et membre de la société des études robespierristes, auteur d’une Histoire de la Révolution, Jean-Clément Martin donne une vision distancée et contemporaine de la Terreur, dont la signification et la durée divisent encore nos contemporains. (M.-P.R. et M.Bi.)
La Terreur : Vérité et légendes
MARTIN Jean-Clément