Née de père inconnu, confiée à une « Tantine », la narratrice entrevoit sa mère, fantasque et peu affectueuse, lors de ses rares visites. Elle en souffre, mais les années passant elle se rapproche d’elle et se réjouit d’attentions inattendues. L’adolescente est présentée à l’amant de sa mère et découvre leurs relations orageuses. Le mystère de la personnalité maternelle demeure : son regard changeant et son comportement instable sont l’indice d’un trouble profond qui l’obligera à séjourner en psychiatrie.
Mis à part un épisode mélo, artificiel et mal venu, cet opuscule est un portrait émouvant de deux femmes à la fois proches et différentes. La rivière retrouvée (NB janvier 2009) était déjà l’étude de personnages féminins.