À la suite d’un accident de surf, Noé est affecté d’un bégaiement post-traumatique. Introverti et solitaire, il n’arrive à s’exprimer qu’au travers de l’écriture. Un emploi saisonnier à la bibliothèque lui fait rencontrer un écrivain de science-fiction de renom, qui vit reclus. Durant l’été, il croise Lorraine, adolescente à l’esprit ouvert et curieux. Passionnée d’astronomie et de haïkus, elle l’initie également à la photographie. Cette période estivale est le temps de l’amour, de l’amitié et de la résilience. Ce roman est d’une construction complexe : verticalement, il applique la théorie de l’iceberg dont la partie en surface ne laisse percevoir que l’apparence que donnent les individus. La partie immergée est celle des souffrances de l’âme et des non-dits. Horizontalement, c’est plutôt la théorie des dominos, qui facilite le changement chez une personne par « contagion » en quelque sorte. Le récit propose également une intéressante réflexion sur la littérature et l’écriture. (M.-C.D. et C.B.)
La théorie de l’iceberg
BOUIX Christopher