Beaucoup d’acteurs ont disparu, d’autres drames se jouent maintenant dans la tour de l’horloge elle-même, occasionnant une belle séquence dans cette tour labyrinthique, truffée de pièges. Le docteur maléfique s’y retrouve aussi, toujours plongé dans son rêve fou. L’identité de Tatsuo de plus en plus douteuse, et douloureuse à vivre, donne lieu à des flash-back sur son enfance : « je suis née avec un corps de femme et un coeur de garçon ». Le lecteur l’avait deviné, « il » est bien Seiko, « elle » est bien l’assassin. Trop de thèmes importants traités superficiellement (dont celui de l’homosexualité au Japon) des manques de cohérence entre actes et mobiles, que l’image n’éclaire pas, font malheureusement perdre la ligne conductrice de ce thriller.
La tour fantôme ; 3
NOGIZAKA Taro