La trahison Tristan

Novembre 1940. Stephen Metcalfe, cadet d’une riche famille américaine, mène à Paris la belle vie d’un play-boy argentin, sous l’identité duquel il cache son activité réelle d’espion. Son réseau parisien ayant été découvert et massacré par les Nazis, son chef lui demande de partir à Moscou pour une mission d’intoxication de l’état-major nazi par la diffusion de fausses informations propres à faire changer le cours de l’Histoire. Son intermédiaire sera Lana, une très belle ballerine russe, dont il a été passionnément amoureux quelques années auparavant…  L’auteur est assez habile pour maintenir un certain suspense dans cette histoire au fort parfum de “déjà vu”. Nombre de situations rocambolesques dans lesquelles se trouve son héros sont plus proches de scènes de film comme « Indiana Jones » que de la réalité du monde professionnel de l’espionnage, ce qui affecte la crédibilité du récit. L’histoire d’amour entre deux êtres physiquement et moralement beaux ne suffit pas à rehausser le niveau de cette intrigue, dont le double dénouement est prévisible dès le premier tiers du livre.