Jeanne habite à la campagne et n’a ni chat ni chien de compagnie. Dans le pré jouxtant la maison broutent trois vaches de trois couleurs différentes. Attirée par la rousse Mirabelle, la fillette noue avec elle une relation d’amitié. Les deux passent beaucoup de temps ensemble et Jeanne, qui grandit, découvre le bonheur de lire… au grand air qui plus est. Quand elle tombe malade, le temps paraît long aux deux amies qui se languissent chacune de son côté. N’y tenant plus Mirabelle à une idée… Le texte est plat et les illustrations sont si classiques qu’elles en paraissent ternes : on faisait les mêmes dans les années soixante ! La « surprise » finale n’est pas non plus de taille à sauver cette histoire dénuée de « peps », même si elle se veut le miroir d’une amitié improbable et fait l’apologie de la lecture. « Une vache de compagnie » bien traité avec humour et un grain de folie, le sujet aurait pu être « vachement drôle » ce qui n’est pas le cas. Comme Jeanne dans son lit, on s’ennuie un peu. (M.-F.L.-G.)
La vache qui savait lire
HOESTLANDT Jo, MAILLOT Lucie