&
Employé d’une société de commerce international, Daniel Vasseur est bloqué dans une petite ville de la Cordillère des Andes par la menace d’un coup d’État. Il devra attendre la fin du livre pour comprendre que les gens qui s’agitent autour de lui traquent un individu dont l’auteur a déjà pratiquement révélé le mystère dans un retour en arrière mêlant la seconde guerre mondiale et les manoeuvres des services secrets.
On peine à identifier les personnages qui servent réellement l’intrigue dans des péripéties parfois peu crédibles, malgré le pittoresque de certains et l’atmosphère bien rendue du huis clos dans la petite cité andine. Il faut de la persévérance pour aller au bout d’un récit à la construction compliquée et au style touffu, en espérant qu’après un suspense éventé, le dénouement apportera une surprise. Mais la conclusion proposée par l’auteur laisse perplexe. Dans Le soviet des fainéants (N.B. nov. 2002), Eduardo Gallarza agrémentait la complexité de son récit d’un certain humour qu’on ne retrouve pas ici.