Au début de 2008, à New York, un écrivain trentenaire à succès est en proie à l’angoisse de la « page banche ». Désorienté, il se tourne vers un ancien professeur, universitaire réputé pour son savoir et ses écrits. Or celui-ci est poursuivi pour enlèvement et assassinat en 1975 d’une ravissante jeune fille blonde, un grand amour, dont le corps vient d’être retrouvé dans son jardin. Aidé d’une police au rôle ambigu, le jeune auteur enquête sur les meurtriers potentiels. Après Les derniers jours de nos pères (NB mars 2012), ce deuxième roman de Joël Dicker développe une passionnante intrigue, admirablement construite, où fausses pistes, contre-vérités, coïncidences déconcertantes, insinuations frauduleuses reposent sur une passion amoureuse délirante mais interdite. Les découvertes successives, qui paraissent chacune clore l’affaire avec une fin en apparence logique, sont en fait des ressorts qui font rebondir le suspense sur une quarantaine d’années où se mêlent attente et effervescence. Un roman à la fois thriller et hymne à l’amour dont l’ingéniosité force l’admiration.
La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert
DICKER Joël