La vie commence à soixante ans

Mis à la retraite, veuf, l’auteur décide d’abord d’aller à pied à Saint-Jacques de Compostelle, puis de parcourir, de manière identique, la Route de la Soie ! D’Istanbul à X’ian, il découpe le périple en quatre étapes de trois mille kilomètres, marchant à la belle saison. Les éditions Phébus ont d’avance retenu son récit de voyage qui paraît sous le titre Longue marche. Parallèlement, il fonde l’association Seuil destiné à venir en aide à des jeunes en difficulté en leur offrant des stages de marche, exercice physique mais aussi spirituel. Bernard Ollivier, né dans une famille pauvre, a connu plusieurs métiers, il a travaillé à la télévision, au journal Combat dont il a été éditorialiste et chef du service politique. Son parcours, dont il est fier, à juste titre, et l’énergie déployée pour utiliser intelligemment sa retraite sont des exemples de courage. Mais peut-être considère-t-il avec un peu trop d’autosatisfaction sa vie et le succès de son aventure littéraire. L’ouvrage, optimiste, se lit agréablement.