Maxence est hantée par ses souvenirs d’enfant mal-aimée et violée. Un mariage malheureux et la perte de son enfant mort-né achèvent de la traumatiser. Au Sahara, elle rencontre Sid, un guide touareg. Adolescent, il fut renversé par une voiture folle, conduite par une Européenne ; soigné en France, il retrouva le goût de vivre grâce à une femme peintre, tôt emportée par une leucémie foudroyante. Ces deux êtres, malmenés par la vie, connaissent un bref bonheur sous la tente pendant une tempête de sable ; mais une Maure, poussée par la jalousie, poignarde Sid, qui fut son compagnon et le père de son fils.
Une belle histoire d’amour, alourdie par l’évocation de personnages superficiellement impliqués dans l’histoire bien compliquée et rocambolesque. La vie au désert et ses contraintes constituent l’intérêt dominant de cet ouvrage. L’auteure, une libraire toulousaine, déçoit après son premier roman, Je me souviens de tout (NB octobre 2004). Elle reconnaît les bienfaits de l’écriture : « La vie magicienne Akaraba », roman dans le roman, est le fil conducteur de l’ouvrage, pimenté par une note d’érotisme.