La ville d’ambre

LLOP José Carlos

Pour toucher le legs laissĂ© par Nicolas Bemberg, l’oncle qui l’a recueilli aprĂšs la mort de ses parents, un homme revient sur les lieux de son enfance. Depuis longtemps il sait qu’il prĂ©fĂšre « la mĂ©moire Ă  la vie » et c’est pour cela qu’il est devenu Ă©crivain. Mais en retrouvant sa ville natale, il s’aperçoit qu’il en a oubliĂ© la langue, la seule pourtant qui puisse lui dire « qui il est et d’oĂč il vient ». C’est donc Ă  tĂątons qu’il remonte le temps, se perdant souvent dans le labyrinthe oĂč s’agitait le monde interlope que frĂ©quentait son oncle, photographe et collectionneur cosmopolite de la Belle Époque. Avec pour seul viatique un tableau d’Hubert Robert, un livre d’autographes et le souvenir de la servante de Nicolas, il reconstruit des bribes du passé 

 

On trouve ici la mĂȘme atmosphĂšre alourdie de secrets que dans Paris : suite 1940 (NB mars 2010). Il faut accepter de naviguer sans boussole dans les phrases sibyllines de JosĂ© Carlos Llop et le passĂ© trouble de plusieurs gĂ©nĂ©rations
 L’écriture feutrĂ©e et allĂ©gorique entraĂźne dans des contrĂ©es glauques et aquatiques baignĂ©es de lumiĂšre jaune
 Quant Ă  aborder dans cette « Ville d’ambre »… C’est une autre affaire !