La ville sans regard : Die Stadt ohne Blick

BERNARDI Mathias

En 1942, dans un Paris meurtri, la plupart des habitants luttent pour travailler, se nourrir, survivre, d’autres profitent de la situation pour trafiquer à tous les niveaux. Ces derniers, anciens truands, politiciens dévoyés, collaborateurs de la « Gestapo frrançaise », montent des coups fructueux sur des biens confisqués, aux Juifs notamment. Ainsi en est-il de tableaux destinés aux musées allemands et aux dignitaires nazis. Après le détournement d’un lot de toiles, une enquête est menée par les forces d’occupation et la police nationale dans un climat de tortures, assassinats, rivalités, dénonciations, double jeu.  Premier roman d’un jeune auteur, cette fiction repose sur un fond historique. L’époque se prêtait à l’héroïsme, mais aussi à l’étalage de nombreux vices, cruautés, gangstérisme, sexualité débridée ; l’intrigue manichéenne s’en nourrit avec des nuances psychologiques trop sommaires, soixante ans après leur déroulement supposé.