La voilette de ma mère

Touchée par la mort de sa mère, presque centenaire, qu’elle adorait, Nadine Trintignant revient, des années après, sur sa vie. Née en 1934, dans le midi de la France, Nadine connaît une jeunesse enchantée et peu conventionnelle. Des parents très jeunes, lui fantaisiste, inventif et insouciant, elle « les deux pieds sur terre » mais d’un optimisme à toute épreuve, deux frères et trois soeurs. Une joyeuse tribu à l’école du bonheur. On déménage souvent, avec des périodes financières fastes et d’autres qui le sont moins, on se fâche, on se dispute, on s’adore, on rit beaucoup, on refuse la tristesse. Au fil des ans, la famille s’agrandit, mais garde sa cohésion. Nadine évoque son travail de monteuse et scénariste, ses maternités, ses amours, les rencontres et les séparations, le drame indicible que fut la disparition de sa fille Marie. Une écriture vive et légère sert un récit plein de sensibilité et de tendresse qui incite à l’optimisme. Un hommage touchant à la mère.