Leena, jeune Indienne, vit dans la région montagneuse du Tamil Nadu et s’occupe de sa plantation de thé et de son gîte. Son mariage arrangé n’est pas très harmonieux et son mari K.K. ne la regarde plus depuis qu’une fausse-couche l’empêche à jamais d’avoir des enfants. Un jour, s’installe dans le chalet au bout du jardin un locataire, acteur vedette du cinéma indien, las de sa vie superficielle. Coup de foudre !
Chaque chapitre est précédé de la description d’un ingrédient utilisé dans la cuisine tamoul, choisi par ordre alphabétique par la cuisinière employée de la maison depuis trente ans. Ayant vu grandir sa maîtresse, celle-ci suit avec émotion le développement de l’idylle. Ses choix culinaires sont censés accompagner l’ambiance du moment. Ce court roman d’Anita Nair (Dans les jardins du Malabar, NB septembre 2016) est loin d’être l’un de ses meilleurs. D’une platitude désolante, accumulant tous les poncifs d’un amour naissant, il n’a même pas le mérite de proposer les recettes correspondant aux produits annoncés. (M.-F.C. et M.-N.P.)