Son frĂšre a disparu Ă Buenos Aires en 1976. Elle l’attend depuis, et pour ĂȘtre sĂ»re qu’il la reconnaisse un jour, dans la foule, elle continue de teindre ses cheveux en noir. Les grand-mĂšres tournent toujours le jeudi sur la place de Mai, un lange blanc en guise de foulard. Comment cherche-t-on un enfant volĂ© il y a quarante ans…
L’absence est une femme aux cheveux noirs
MALFATTO Emilienne, ROA Rafael