En 1878, à Madrid, le doigt d’un officier assassiné est coupé et volé à la morgue ; plusieurs meurtres dans d’autres villes d’Europe présentent des caractéristiques voisines ; un cadavre disparaît. Des lettres appartenant au principal suspect relient ces affaires à une amie de l’épouse du détective, jeune et belle veuve, qui est alors soupçonnée de la mort de son vieux mari. Une société secrète, les bas-fonds de Madrid, un assassin diabolique, des ennuis conjugaux… : toutes les ressources du très humaniste, intuitif et savant enquêteur Ros sont mobilisées pour démêler la situation et démasquer le scélérat en maintenant l’attention jusqu’au feu d’artifice final.
Victor Ros, le détective madrilène dont les débuts difficiles étaient contés dans Le Mystère de la Maison Aranda (NB mars 2009), se saisit de nouvelles énigmes. Ce roman, agréable à lire, même pour le lecteur peu au fait de l’histoire de l’Espagne du XIXe siècle qui lui sert de toile de fond, confirme la capacité de cet écrivain à formation scientifique à faire vivre dans la durée un héros.