L’altus

ROBERT Alexandre

Dans une petite ville isolée, quatre copains -Tom, Léa, Will et Marcelin, bien vite rejoints par Annie- sont toujours à la recherche de ce qui « pourrait être intéressant ». Ils mènent des expéditions nocturnes, se retrouvent dans leur terrain de jeu au creux de la mine à ciel ouvert pour jouer et discuter. Ce soir-là leur entrée habituelle est bloquée, ils cherchent un autre accès et découvrent les restes d’une maison. À l’intérieur se trouve un coffre en bois hermétiquement fermé, l’Altus, une sorte de lampe magique. Son ouverture, un soir de pleine lune, provoque des changements heureux ou désastreux. Bien vite les jeunes ne maîtrisent plus rien et les événement s’enchaînent.

Dans un premier temps c’est Tom qui est le narrateur, puis Léa prend le relais lorsque Tom disparaît. L’environnement et les personnages sont décrits avec une précision cinématographique qui permet au lecteur de s’immerger pleinement dans cette folle aventure aux multiples rebondissements où les désastres succèdent à la joie de la première ouverture. L’Altus joue le rôle d’une sorte de miroir qui peut révéler la face sombre des individus. La peur rode, un pyromane détruit la ville. Pas de repos dans ce thriller fantastique qui s’accélère au fur et à mesure qu’on tourne les pages. Un premier roman réussi et captivant. (A.E. et M.J.C.)