L’ami l’iguane

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Un petit village en bord de mer, plutôt dans le sud. Le face à face d’une femme venue d’ailleurs avec un animal bizarre, Manola et son iguane, et le boucher–charcutier du village, Monsieur Grinche, débouche un matin  sur un drame : l’iguane aurait dévoré le doigt de pied du fils de Monsieur Grinche. Le fils des voisins de Manola — le narrateur, dont le père est gendarme — raconte l’histoire et surtout comment, pour sauver l’animal étrange, il les emmène tous les deux vers la mer lorsque les gendarmes arrivent pour interroger Manola. Ils se réfugient sur une petite île au large, où le père finira par « fermer les yeux » sur l’absence de « papiers » de l’animal grâce à un subterfuge de son fils.

Ostracisme, racisme, l’animal cristallise toutes les attitudes xénophobes de la société, comme Le Chat de Tigali de D. Daenninckx, sans avoir la qualité de style ni de scénario de cette oeuvre publiée en 1989. L’écriture est très « ordinaire », avec des fautes de langage enfantines, lourdes à lire, et le suspense ne tient pas vraiment. On a du mal à se passionner pour cette histoire de doigt de pied qui revient sans cesse dans le livre.