Le commissaire Apicella débarque à New York, déterminé à traquer Ammirato, mafieux italien. Mais la police fédérale ne l’aide guère. Commence alors pour le commissaire napolitain une plongée dans les bas-fonds mafieux dont il a bien du mal à démêler les arcanes tant les liens entre tous les protagonistes, amis ou ennemis, sont complexes et le jeu de la belle Daylight mystérieux. Le tableau finit par s’éclaircir au rythme de l’amoncellement des cadavres.
Veraldi est considéré comme un maître du polar italien bien qu’il n’ait abordé ce genre que tardivement, après une carrière de traducteur renommé. Son roman s’inscrit dans le milieu interlope de la Camorra des années soixante-dix, côté Amérique cette fois-ci. Les combines y sont tortueuses, les haines tenaces car trempées dans le sang, et les vengeances sans fin dans la bonne tradition de la mafia italo-américaine. Une belle figure d’homme intègre et sensible émerge de cet océan de noirceur. Le style imagé colore un scénario compliqué, mais bien construit, au dénouement inattendu.