De l’Afrique à l’Europe, sans oublier les autres continents, des amours multiples et capricieuses naissent ou meurent sans raison. Qu’importe la race, l’âge, la classe sociale, le sexe ; toutes les combinaisons possibles sont explorées, qu’elles débouchent sur le plaisir, l’extase, l’abandon, la vengeance, la douleur, la folie ou même l’horreur. Franz-Olivier Giesbert (La cuisinière d’Himmler, NB septembre 2013), journaliste et écrivain, traite l’amour, rarement perçu comme un sentiment, sous l’angle du sexe omniprésent qui, d’après lui, mène le monde et impose ses pulsions aux humains. Dans de courts chapitres qui permettent de sauter d’une description à une autre et d’une situation à une autre, dans un style désinvolte et souvent cru, la variété des rapports sexuels les plus scabreux, complaisamment décrits paraît sans fin. Peu de manies ou d’obsessions ne sont épargnées au lecteur. Malgré un ou deux personnages attachants et quelques traits d’humour, la lourdeur du propos devient vite lassante.
L’amour est éternel tant qu’il dure
GIESBERT Franz-Olivier