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Peu secondé par le gnome Thobie qui dormait pendant les cours d’harripotterisme, le beau Stellane est mal parti pour retrouver sa fiancée Nora, enlevée par sa diabolique copie. Poursuivi par ce double et ses sataniques acolytes, le duo picaresque traverse quelques épreuves d’initiation avant de découvrir lui-même le secret du happy end. L’histoire se lit à plusieurs niveaux, avec ses clins d’oeil au lecteur et ses références à la philosophie, aux contes populaires ou à l’alchimie, Nicolas Flamel à l’appui. La mayonnaise prend et génère un récit plein d’humour.
On appréciera les belles planches au lavis, déclinant toute une palette de gris pour faire entrer le lecteur dans l’univers délirant et gargantuesque des Gyrgolls, gardiens du Livre et gendarmes de l’alchimie. Le dessin créant une atmosphère monotone et sombre, met en valeur le grotesque des personnages. Il sait aussi animer des planches entières à la manière de Gustave Doré. Le tout plonge dans des décors médiévaux où monuments, arbres, animaux et signes cabalistiques sont croqués avec une merveilleuse précision.